La chambre-à-part est l’une des nombreuses pratiques libertines dérivées de l’échangisme et du mélangisme. Au départ, tout se passe comme dans une relation échangiste avant une partie carrée. La dame du premier couple va vers le monsieur du second couple, et inversement.
Sauf que, dans une relation « chambre-à-part », le premier binôme sexuel ainsi formé va dans une pièce, et le second dans une autre.
Chambre-à-part et jalousie
Si la plupart des couples libertins refuse de se séparer, histoire de toujours conserver un lien de couple dans son libertinage, les couples pratiquant la chambre à part ont trouvé un moyen de lutter contre leur propre jalousie. Dans la chambre-à-part, on ne voit pas l’autre dans les bras d’un tiers, et on ne se montre pas à l’autre dans une nouvelle intimité sexuelle.
Mais la pratique de la chambre à part reste extrêmement marginale dans le milieu libertin. Qu’ils soient mélangistes ou échangistes, les plus nombreux sont les couples qui préfèrent garder l’autre à l’œil, ce qui d’ailleurs évite de se faire des idées sur son comportement.
Chambre à part et libertinage
Mais ce qu’évoquent aussi les couples adeptes de la chambre-à-part – qui d’ailleurs, généralement, ne pratiquent pas l’échangisme ou le mélangisme classique – outre la question de la jalousie, c’est la possibilité d’avoir une attitude plus libre, vis-à-vis de son partenaire d’un soir, que si l’on se trouve sous la tutelle du regard de son propre conjoint.
On ne pratique pas forcément le libertinage pour vivre les mêmes choses avec d’autres qu’avec sa moitié. Et le libertinage en chambre à part permet sans doute plus d’excentricités qui ne pourront pas être jugées, de fait, par son partenaire habituel. Il faut, finalement, beaucoup de confiance en l’autre pour pratiquer la chambre-à-part.