S’il y a bien une catégorie de libertins dans laquelle on ne veut pas être rangé, c’est bien celle des morts de faim. Cette expression, extrêmement péjorative, désigne les clients – le plus souvent des hommes – qui ne respectent aucune des conventions du libertinage. A commencer par le respect du « non », fondateur du libertinage moderne. Dans les clubs échangistes, les morts de faim sont la plaie de tous les couples libertins actifs, qui doivent repousser des avances trop précoces, trop insistantes, trop pénibles. Ce sont les relous qui vous gâchent une soirée. Et qui, de plus, n’arrivent jamais à rien.
Non, c’est non
Il nous revient ici de préciser la vertu cardinale du libertinage moderne. A savoir, le respect du refus. Dans l’échangisme comme dans les autres pratiques libertines, chacun est consentant. C’est-à-dire qu’un club libertin n’est pas un open-bar du sexe. En d’autres termes, non, c’est non.
Les morts de faim, le souvent des hommes, mais toujours (nous y reviendrons), ne respectent pas cette règle. Ils ont payé une entrée, ils veulent leur compte de baise. Mais alors, qu’ils aillent voir les professionnelles ! Car le libertinage, c’est aussi une question de séduction.
Morts de faim et sexe
Mais le plus drôle, finalement, avec les morts de faim, c’est qu’il n’y arrive jamais… à leurs fins ! Qu’ils attaquent trop tôt un couple qui est encore en observation. Qu’ils se montrent trop relous envers une dame ou une demoiselle. Ils finissent toujours seuls. Et sans sexe.
Messieurs – car c’est le plus souvent de vous qu’il s’agit – sachez trouver le juste équilibre entre le fait de manifester un intérêt une attirance, et celui de vous montrer trop insistants.
Les couples « morts de faim » en club
Mais rassurez-vous, il existe aussi des couples qui ne savent pas se tenir. Et eux aussi sont vite affublés de ce sobriquet désagréable. Un seul conseil à leur donner : le désir ne naît pas d’une invitation trop systématique.
Ceci étant, nombre de couples qui n’ont rien à faire dans un établissement coquin, de simples curieux ou des « m’as-tu vu », ont vite fait de vous traiter de morts de faim… En oubliant que le libertinage c’est aussi, tout de même, le sexe libre.