Popularisé par le porno – et le porno japonais en particulier – le bukkake consiste en une douche de sperme offerte par plusieurs hommes à une ou plusieurs femmes. A l’origine punition et humiliation de femmes infidèles, le bukkake, même s’il reste relativement rare dans le milieu libertin, a séduit de plus en plus nombreuses libertines, pour son côté radical, voire extrême.
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Le bukkake de deux amatrices dans un club échangiste français.
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Origines du terme
A l’origine, le bukkake ( du verbe japonais bukkakeru qui signifie « éclabousser ») n’est pas une pratique libertine. Venu du Japon, c’est en fait une punition – une humiliation – réservée aux femmes convaincues d’adultère. La coupable est placée au centre du village et les hommes éjaculent sur elle en signe de mépris.
La douche de sperme a été par la suite popularisée par le porno – japonais ou non – et est associé au gangbang, dont elle est souvent le terme. Dans certains cas, le gangbang est en fait un « blowbang » (gangbang de fellations), pratique qui, à n’en pas douter, a pu correspondre aux visées mélangistes de certains couples amateurs de pluralité masculine.
Bukkake dans le milieu libertin
C’est donc vraisemblablement de cette manière que la pratique de la douche de sperme, via le blowbang, est parvenue jusque dans les clubs libertins et soirées coquines privées (candaulistes ou autres). Quoi qu’il en soit, le bukkake reste une pratique sexuelle marginale dans le milieu libertin, à l’exception peut-être des couples pratiquant régulièrement le dogging.
Il est souvent consécutif à un gangbang, parfois sans pénétrations vaginales ou anales, et n’est sans doute pas toujours bien vu des couples et femmes libertines ne le pratiquant pas. Nous avons pu y assister sur la plage libertine du Cap d’Agde, par exemple, provoquant la désapprobation de nombres de couples exhibitionnistes.